[RP] Une fete ? Mais on fete quoi ? - Et si on s'y mettait ?

Admin Messages : 1979 Date d'inscription : 27/09/2010

Respire, inspire, respire, inspire ! Que la journée était longue ! Tout avait si bien commencé, mais la Baronne finissait par se demandait si elle n’aurait pas du rester au lit pour la journée. Quel idée avait-elle eu finalement ?

De retour dans la salle ou trônait encore boisson et victuaille n’attendant plus qu’on vienne les déguster, Adeline regarda un instant autour d’elle en fronçant les sourcils.
Circulez ! Y’a plus rien à voir !
Et si on s’y mettait ? Non ?

La jeune femme adressa un sourire innocent à ses convives, l’air de rien, comme s’il ne s’était rien, absolument rien passé. Ils étaient là pour faire la fête, alors fête il y aurait !

-il reste du Calva ? J’espère que vous avez gouté la fameuse tarte de ma cuisinière ? C’est un délice !

Oui, bon, c’était un peu flagrant là qu’elle voulait changer de sujet, mais en même temps…

-Bien, nous étions parti pour commencer, n’est ce pas ? Perrinne ?

Regard entendu, et Adeline fit quelque pas pour s’installer sur ce grand fauteuil –qu’elle détestait- et regarda sa cousine.

-Kathryn, tu veux venir s’il te plait ?

Messages : 72 Date d'inscription : 06/11/2011

Mêmes protagonistes, même salle, juste un peu plus tard.
Et malgré les tentatives de faire comme si de rien, l'atmosphère a un peu perdu de sa légèreté. Même les enfants sont sages, trop sages, et sans leur spontanéité le silence s'appesantit encore.

Écoutant avec un sourire sa cousine tenter de changer de sujet, ses yeux balayèrent la table, à la recherche de la fameuse tarte. Pour avoir à plusieurs reprises eut l'occasion de gouter les plats de la cuisinière de La Haye, ce désert devait en effet être délicieux.
Tout à l'heure peut-être, elle n'a pas vraiment faim pour l'instant.

Voulait-elle venir ?
Drôle de question...Elle pouvait bien sur, mais de là à vouloir c'était bien différent. Vu les évènements depuis leurs arrivées, elle est en droit de réfléchir à deux fois avant de s'avancer.

Ce qu'elle finit par faire, évidemment, il s'agit d'Adeline.

Bien sur, que puis-je pour toi?

Baissant le ton, quelques mots murmurés juste pour sa cousine.

Si tu as l'intention de me présenter un autre bourgeon de notre arbre généalogique, je te préviens, convalescente ou pas, je me sers dans tes écuries et je file d'une traite me barricader à Orival. J'ai eu mon quota de surprise pour aujourd'hui.

Le regard est rieur mais pas totalement dénué de sérieux.

Messages : 7 Date d'inscription : 10/05/2012

On prend les memes et on recommence...
Tout du moins, Adeline, Kathryn et elle étaient-elles présente et pour l'heure c'était tout ce qui lui importait.
Callée dans son alcove, l'écritoire sur les genoux, elle se tenait prete, sachant pertinemment ce qui allait suivre. Et les choses risquaient d'ailleurs de s'enchainer plus vite que prévu pour "Kat". Bien plus vite. Le cordon allait etre coupé. Oui...

Un peu songeuse face à cette page qui allait se tourner pour elle, à ce qu'elle allait laisser derrière elle, ces espoirs et ambitions sur lesquels elle allait tirer un trait, aux regrets qui se feraient immanquablement connaitre...

Mais bon, elle n'était pas ici pour atermoyer, et s'était déjà fourvoyé une fois depuis son arrivée, autant éviter de recommencer. Il serait temps d'apprendre à vivre... après.

Parti pour mieux revenir, baronne.
Ma plume est prete.

Admin Messages : 1979 Date d'inscription : 27/09/2010

Plume prête d’un coté, cousine de l’autre, assemblée également, bref il était temps d’y aller, faire retomber la pression et passer enfin a la fête ! Apres tout, ils étaient tous réunis pour cela non ? Alors au diable les querelles familiale, que les festivités commence !

Un regard vers Kate qu’elle regarda un léger sourire en coin, s’amusant de faire durer un léger suspens. Le début de la fête avait débuté par une guerre familiale ouverte, et Adeline pouvait très bien imaginer ce qu’il se passait dans la tête de sa cousine. Comment me diriez-vous ? Mais simplement parce qu’elle était sa cousine ! Un point c’est tout ! Et puis, la petite question qu’elle lui posa a voix basse, lui confirma bien vite ce qu’elle pensait.
Un autre membre de la famille a lui présenter ? Par Aristote, mais celui-ci était déjà bien suffisant !

-Non ne t’inquiète pas, il n’y a personne d’autre pour le moment, fort heureusement tu ne crois ? Osfrid suffit a lui tout seul. Sinon rassure toi, je me sauve avec toi !

Léger sourire complice, puis la Baronne se redressa pour prendre un ton un peu plus solennel. Le moment était venu, l’heure était grave, place au chose un peu plus sérieuse.

-Kathryn, si je vous t’ai demandé de venir aujourd’hui, ce n’est pas spécialement pour te présenter notre cousin, même si l’occasion s’est présentée. Non, je voulais simplement t’offrir quelque chose. Quelque chose qui me tenait a cœur depuis que j’ai eu l’occasion de travailler a tes cotés et encore plus depuis que je te sais de ma famille. Nous sommes cousines, mais nous aurions pu être sœur, nous avons le même sang qui coule en nos veines, et la même volonté de faire pour ses terres. Je t’ai vu a l’œuvre pour la Normandie, je t’ai vu à l’œuvre pour la Diplomatie et chaque fois avec la même volonté et le même acharnement. C’est pourquoi, Kathryn, aujourd’hui j’aimerais te confier les terres d’ Angoville sur Ay.

Kathryn, acceptes-tu, en plus d’être ma cousine, de devenir également ma vassale et de me promettre conseil, surtout en matière de…
Léger regard vers Leda et joue qui rosissent
…Enfin tu sais quoi. De me promettre fidélité, même avec mon caractère insupportable. Et enfin, de me promettre Aide, surtout s’il je dois un jour me débarrasser du cousin ?
L’acceptes-tu ?

Et voilà, c’était dit, Adeline ne quitta plus le regard de sa cousine, ne voulant a aucun moment manquer sa réaction. La balle était dans son camp désormais…
Si la famille de Courcy comptait un nouveau membre dans ses rangs, la mesnie de la Haye du Puits compterait bientôt une nouvelle Dame.

Messages : 72 Date d'inscription : 06/11/2011

Oh.
Deux lettres, une syllabe soupirée en guise réponse à la question explicitement posée.
A y réfléchir, maintenant elle se souvient y avoir songé au début de leur visite. Mais c'était il y a longtemps, ou du moins avant la « diversion Osfrid » qui lui a fait occulter toutes ses théories savamment élaborées.
Et voilà qu'en une phrase...longue certes, Kathryn est passée du blanc au rouge, du sourire ému à la surprise, pour rester bloqué au final dans un état assez inqualifiable.
Si elle se fie à la chaleur qui semble émaner de ses joues et à la boule dans sa gorge son trouble doit être assez visible.

Le temps de retrouver une contenance, elle détourne le regard de sa future suzeraine. A en juger par les expressions des autres protagonistes, la surprise n'en est pas une pour tout le monde... S'ils aiment les surprises...qu'ils apprécient maintenant le suspens qu'elle laisse planer quelques instants, juste le temps de se rappeler les tenants et les aboutissants, bref d'être sûre de faire le bon choix.

Quel nom a t-elle dit d'ailleurs ? Angoville...simple coincidence ? Elle en doute sérieusement.
A croire que son surnom de « traitre » qu'elle trouvait infondé jusque là n'est finalement pas si injustifié. Dans un hochement de tête à interpréter comme « Toi, tu vas me le payer » elle dévisage Meleagre....ce qui plus concrètement signifiait qu'après tout ce temps il allait bien falloir qu'il l'épouse, enfin. Certains trouveront qu'ils s'agit là d'une punition suffisante, malheureusement pour lui, ce n'est pas l'avis de Kate.

Une profonde inspiration suivie d'un toussotement pour retrouver une voix claire et assurée alors qu'elle pose un genoux à terre.

Moi Kathryn Brehnian, promet en ce jour à ma cousine et amie de longue date la baronne de La Haye du Puits, Adeline de Courcy ainsi qu'aux siens, conseil, fidélité et aide. Tu ne m'en voudras pas si je ne détaille pas devant autant d'oreilles l'hypothétique nature de cette aide.
Reprenant la troisième personne pour s'adresser à sa suzeraine, mais son regard gris toujours fermement ancré dans celui d'Adeline, elle poursuit.
Quant au service armé...il lui est bien évidemment acquis même si en matière d'armes mes pinceaux sont, je le crains, les seuls objets que je sache manier correctement.
Précision apportée dans un sourire, qui sans disparaitre totalement se fait plus sérieux quand elle ajoute, une ombre d'interrogation dans ses prunelles.

Mais, j'ose espérer qu'elle savait que tout cela lui était déjà acquis, et ce depuis bien longtemps, même si je ne l'avais pas juré devant autant de témoins.

A propos de témoin, elle tourne la tête vers Normandie, en profitant pour effacer les quelques furtives gouttes d'eau qui s'égarent du côté de ses cils. Elle ne pense pas avoir oublié de partie importante mais sait-on jamais...
Et maintenant qu'elle l'avait vécu, la poursuivante prit la bonne résolution de ne plus à l'avenir se moquer, même gentiment et mentalement, de l'émotion et de l'anxiété des impétrants lors de telles cérémonies.

Messages : 28 Date d'inscription : 19/05/2012

Voilà que les voeux officiels étaient donc prononcés...Après quelques atermoiements, la cérémonie avaient commencé. Adeline avait donc enfin dévoilé le pot aux roses à Kathryn. C'est à dire que le reste de l'assemblée était déjà plus ou moins au courant. En tout cas, Leda l'était. Quoiqu'il en soit, il remarqua la mine surprise de Kathryn. Puis celle ci se reprit, non sans avoir du mal à masqué son émotion. Leda souriait, la scène était touchante.

Restant en silence, Leda attendait que la cérémonie suive son court, profitant de ses quelques instants pour poser un regard tendre sur Adeline.

Admin Messages : 1979 Date d'inscription : 27/09/2010

Rien que pour revoir la tete de sa cousine, elle aurait refait et refait cette cérémonie. La surprise était là, la complicité aussi. Et Adeline se réjouissait du petit « tour » qu’elle venait de lui jouer.

Souriante, elle l’écouta prononcer son serment, une étincelle de fierté dans le regard. A ça oui, elle était fier, la De Courcy. Fier de voir les terres de la Haye du puits confier dans de si bonne mains, fier de sa cousine, fier de ses amis, et fier de sa famille. Ca faisait certainement beaucoup et très imbu de soit, mais de temps à autres, un peu de fierté mettait du baume au cœur. Elle lança un petit regard vers Leda, croisant son regard, et la tendresse qu’il lui lançait. Elle le regarda un instant, lui sourit également, et reporta bien vite son attention sur Kathryn avant qu’elle ne se mette a rougir bêtement comme une adolescente.

-Kathryn, tu viens de me faire là, la promesse de m’être fidele en toute circonstance, outre le lien qui nous unira maintenant, tu deviendras ma vassale, et tes conseils, s’ils m’ont toujours étaient précieux, le seront encore plus dorénavant. Aussi par ton serment, je veux a mon tour te promettre conseils, même s’il vaut mieux écouter mes conseils que de prendre exemple sur moi, je te promets également protection et assistance, à toi, et les tiens, ma maison est la votre, et ses terres également.

Un nouveau sourire, et Adeline s’avança d’un pas pour serrer d’une symbolique accolade vassalique la nouvelle dame d’Angoville dans ses bras avant de jeter un œil furtif vers Perrinne qui validerait surement maintenant cet échange de serment.

Messages : 7 Date d'inscription : 10/05/2012

[Je fais rapide car je dois cloturer tous les derniers dossiers de pépé pour ce soir. On me reprend les accès durant la nuit. Du coup, je fais court ici, mais ca ne doit pas empecher le rp de se finir à votre rythme]

Tandis que les deux femmes terminaient leur échange dans les formes attendues par la hérauderie, elle hocha la tete, confirmant la validité de tout ce qu'elle venait d'observer et profita d'un court silence pour apposer son scel sur le document attestant de son témoignage. Kathryn serait maintenant dame, et c'était bien.
Dans ses mains, le document en 3 exemplaires attendait. Un pour la baronne, un pour Kathryn, le dernier pour Paris où elle devrait se dépécher de l'enregistrer dument.

Citation :

Ce mois de juin 1460, en le domaine de La Haye du Puits,

Nous, Perrinne de Gisors-Breuil, Héraut d'Armes de Normandie, dicte ainsi "Normandie"

* Attestons avoir reçu demande de la baronne de la Haye du Puits, Adeline de Courcy, d'un octroi de seigneurie sise sur sa vicomté, a dame Kathryn Brennian et en joignons la patente à ce document.
* Confirmons que la seigneurie de Angoville sur Ay est bien terre vassale de La Haye du Puits.
* Confirmons qu'après recherche dans les armoriaux et registres les armes de la dite seigneurie seront d'argent à l'aigle de sable becquée et membrée d'or, à la bordure de gueules, telles que représentées ci-dessous :

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* Témoignons avoir assisté à l'échange de serments de vassalité entre les deux personnes concernées selon les us et coutumes de notre province

Et pour que nul ne puisse infirmer cet octroi, apposons notre scel.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Adeline de Courcy a écrit:

Bonjour Normandie,

Comme je vous l'avez expliquer dans une discutions privée, voici donc la patente attestant mon désir d'octroyer une seigneurie a dame Kathryn.Brehnian.

Citation :: Dame Perrine de Gisors-Breuil,

Je souhaite octroyer le fief de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à Dame Kathryn.brehnian, en remerciement de son implication au sein de la Normandie, pour son travail effectuée, l’aide qu’elle a put apporter à ma personne, la diplomatie Normande et la ville de Rouen.
Que cette terre puisse lui être donnée comme un encouragement à poursuivre de la sorte.

Fait sur les terres de la Haye du Puits,
Le XXV du Mois d’Avril de l'An de Grâce MCDLX

Adeline de Courcy
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Messages : 72 Date d'inscription : 06/11/2011

Avec une spontanéité non feinte, elle déposa à la fin de la traditionnelle accolade vassalique une bise sur la pommette de sa cousine. L'émotion redescendant peu à peu, elle hésitait entre remercier Adeline ou la traiter de traitresse cachottière. A la réflexion, Kathryn se décida pour une troisième option.
Cousine, amie, médecin attitrée, et maintenant suzeraine...tu multiplie les rôles. Alors j'ose espérer qu'un de plus ne t'effrayeras pas, celui de témoin au mariage que tu viens de rendre possible.

Laissant à Adeline quelque instants de réflexion, qu'elle espérait inutile la bonne réponse étant évidente, la jeune femme s'approcha du héraut, tout sourire.
Merci à toi aussi. A la fois pour ceci, du bout des doigts elle frôla l'un des contreseing, et pour tout le reste.
Ce qu'elle entend par tout le reste ? Allez donc lui demander, je ne vais tout de même pas faire une exégèse de ses moindres dires.

Se tournant vers le reste de l'assemblée, elle reprit.
Maintenant, je me doute que c'est d'ordinaire le moment de trinquer, d'épiloguer sur le fait que bien sur le calva de vos villes ou terres respectives est bien meilleur que celui des autres, elle leva les yeux au ciel, et tout ce qui va de paire, mais comme vous le savez je ne suis pas très calva...par contre incontestablement, je suis curieuse.

Aussi...puis-je y aller ?
La question, adressée plus particulièrement à Adeline, ne portait pas tant sur la possibilité, après tout elle était désormais Dame...enfin techniquement Demoiselle d'Angoville, mais sur la manière de la mettre en application. Car si au fil des dossiers consultés et des blasons rencontrés, la jeune poursuivante faisait sa sélection fictive, ses seuls critères étaient le nom du fief et l'aspect de son blason. De la topographie des lieux ou même de leur emplacement elle n'avait guère qu'une vague idée.
Elle ignorait donc si Angoville était frontalier de La Haye ou s'il se trouvait aussi éloigné qu'Orival l'était de Lillebonne. Pour de nombreuses raisons - en fait deux, la proximité avec Adeline, et celle de la mer - la première solution lui plairait d'avantage.
Restait donc à croiser les doigts, et à poser de manière très naturelle, bien que se sentant légèrement stupide :
D'ailleurs, où se trouve Angoville ?

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