Une fete ? Mais on fete quoi ?

M'sire d'Aeden, M'sire d'Aeden...et moi je suis transparente?!
Alors oui elle maugréait à travers les couloirs qui devaient les mener vers Adeline, pour le simple plaisir de se plaindre. Parce que franchement, elle n'avait aucune raison valable. Une belle journée de mai, une visite bien agréable, un Mel qui avait réussi à faire le déplacement. Pas vraiment de quoi se plaindre. Mais depuis quand fallait-il une raison? Et encore moins une raison valable?
Donc oui elle trainait le pas, laissant Erwann à la charge de son père. Mais il fallait plutôt voir là une occasion de laisser un peu son fils avec Mel. Elle savait que celui-ci manquait beaucoup au petit garçon, et s'il devait repartir bientôt, autant les laisser profiter.
De plus, depuis l'agression, la faute entre autre à son poignet fragilisé, la jeune femme avait le plus grand mal à soulever son fils pour le prendre dans ses bras. Donc le gâteau pour elle, Erwann pour Meleagre, voilà une juste répartition des taches qui semblait convenir à tout le monde. Quant aux bouteilles de calva, elle n'avaient pas vraiment prêté attention à ce qu'elles étaient devenues, mais elle doutait qu'elles aient été abandonnées.

Enfin la grand salle, et une Adeline que l'on a déjà vu plus calme.
Cousine!
Comment vas-tu ? Anticipant sur la prochaine question, elle répondit par avance, accentuant bien l'adverbe. Je vais trèès bien moi.

Une bise pour sa cousine, puis elle dépose sa tarte sur l'une des tables dressées qui sont déjà bien fournies.
Rien que cela...On nous nourrit tu sais à Fécamp, et je suppose qu'en Champagne aussi.
Donc soit tu as invité beaucoup de personne qui ont eu la même idée que nous, soit les cuisinières n'ont pas du chômer ces dernières heures...ou jours.

Hop, direction la salle de réception, avec un Roderic en tête de file toujours aussi sympa.
Bé oui, redorer un peu la mégalomanie de l'Orival ne pouvait que rapporter des points !
C'est donc avec un large sourire qu'il accueillit les ronchonnades de la blonde.

Mais non... Juste que j'en impose plus c'est tout...
Et toc. En toute gentillesse hein, comprenez bien, il aime la faire râler.

Fils dans les bras pour l'un, gâteau pour l'une, le trio entra dans la salle, accompagné du tintement des bouteilles dans la besace.
A se demander qui pesait le plus lourd : elles ou le marmot ?

A la suite de Kate il salua chaleureusement la maîtresse des lieux.

Boujou Adeline !
Une bise su chaque joue, avant de s'adresser à Erwann.
Dis bonjour à ta... Léger blanc... C'est quoi le terme ? Petite-cousine ? Nan... Grande-cousine ? Possiblement... à Adeline !
Voilà, c'est plus simple, à la mère de lui expliquer les tenants et aboutissants de sa branche familiale, car lui s'y perdait déjà.

Et de sourire aux dernières paroles de Kathryn, gratifia la baronne d'un petit clin d'oeil.
La chance est avec nous, le beau temps semble revenir en l'honneur de ta réception.
On reste toujours flou que diantre, pas de boulette maintenant.

Mais il ne put en dire plus que déjà Erwann gigotait comme un diable.
Une fois pieds au sol, il s'empressa d'arpenter la pièce, devant le regard à la fois doux et dépité du père. "Aristote, si vraiment tu existe, fait qu'Erwan ou Birana soient ici, sinon je t'assure qu'on ne va plus le tenir..." Petite prière personnelle, devenue une sorte de litanie à chaque fois qu'il sortait avec le môme.

Voyons Mel, c'est sa cousine germaine éloignée au premier degré... elle esquisse une moue amusée comme si cela coulait de source alors qu'elle même s'y perd souvent.
Et Erwan et Briana sont ses cousins issus de germain..., le murmure est interrompu le temps de jeter un coup d'œil autours, voir s'ils arrivent, mais seuls deux hommes se trouvent là. Dans tous les cas, s'en tenir aux prénoms me semble préférable...à moins que nous ne voulions répondre aux inévitables questions : C'est qui Germain? Et pourquoi cousine Adeline elle s'appelle aussi Germaine?
Mordillement des lèvres devant ces futures explications qu'elle tentera bien sur d'éviter le plus longtemps possible.

Et puisque l'on est dans les relations familiales, restons-y...un mot l'interpelle un « cousine ». Dans un demi-tour qui se veut discret, pretexant la surveillance de son fils, elle détaille l'homme blond qu'elle a aperçu plus tôt. Jamais croisé..elle en est certaine, et pourtant il semble vaguement familier. La phrase comme le ton lui font froncer les sourcils. Cousine... elle médite les mots, sauf erreur elle ne sont que deux femmes dans la pièce, hors il ne peut s'agir d'elle, elle le saurait tout de même! Reste donc Adeline...
Et du coup...étincelle de lumière quant à la raison de l'invitation, Adeline avait découvert un nouveau membre de sa famille et tenait à le présenter. Mais sans doute pas du coté Courcy, sinon elle l'en aurait informé avant. Cela devait être de la branche maternelle d'Adeline.

Du coup, sourire complice à ladite cousine et mouvement amorcé vers Osfrid, venant par la même occasion au secours du serviteur.
Bonjour. Elle salue les deux hommes avant de préciser à l'attention d'Arthéos, dans un sourire. Nous monopolisions Adeline mais vous pouvez aller la trouver.

Au tour du blond, qui, même si la politesse ne semblait pas son fort, méritait bon accueil, en tant que parent d'Adeline.
Je suis Kathryn Brehnian, enchantée.

Ils arrivent ! Ils arrivent ! Ils sont là !
Adeline ne put s’empêcher de sursauter en entendant la voix de sa cousine s’élever dans la pièce. Comment ? Déjà là ? Même pas un petit peu en retard ? Juste histoire de lui donner le temps de tout remettre en ordre ? Oui… enfin, tout était prêt déjà, il était peut être temps qu’elle se calme un peu la de Courcy.

-Kate ! Mel ! Vous voilà ! Vous avez fait bonne route j’espère ? Ton voyage s'est bien passé Mel ? Tu n'est pas trop fatiguée Kate ? Vous….

*Elle vient de te dire qu’elle va trééééééssss bien, alors cesse de poser des questions !* lui chuchote une petite voix a l’intérieur de son pauvre crane en ébullition. Adeline s’arrêta dans son élan, se contentant de sourire, amusé de se voir autant nerveuse. Vrai que la réception réservait quelque surprise mais de la a être si nerveuse… Surtout que LE cousin n’était pas encore arriver.
Elle embrassa chaleureusement son filleul, enfin de retour en Normandie, ça devenait rare, trop rare même, alors pour une fois qu’ils pouvaient être tous ensemble réunis.

Elle écoutait, se retenant de rire des explications de Kate que les filiations de la famille en remarquant le pauvre Arthéos qui venait d’entrer dans la pièce et tentait de lui faire comprendre quelque chose. Oui ? Mais quoi ? Il grimaçait, il était souffrant ? Non. Ses gestes, il y avait du monde qui attendait dehors ? La cuisinière avait fait bruler le repas ? A moins qu’il n’ait caché de la poussière juste sous leur pied ? Non, vraiment Adeline avait du mal à comprendre, et difficile de lui dire quoi que ce soit sans manquer de respect à ses convives en n’écoutant pas leur propos. Alors tout aussi discrètement, par certaine expression de son visage elle tenta maladroitement de lui faire comprendre… qu’elle ne comprenait pas. Et pas de chance… son cousin arriva à ce moment là !
Ah oui… mais non ! Y Il ne pouvait pas attendre qu’elle lui dise de venir ? Non… Quelle idée stupide, il était un peu chez lui ici aussi… enfin disons surtout qu’il s’était déclaré chez lui.
Pas gêné quoi… Voyez l’genre un peu…

Adeline le regarda un instant en fronçant les sourcils et grommelant intérieurement avant de se tourner de nouveau vers Kate qui venait de remarquer la présence du blond cousin. Léger soupire de la part de la Baronne qui ne savait pas si elle devait se réjouir ou non, suivit d’un grand sourire de circonstance pour affronter… les présentations.

-Ahem.. Kate, Meleagre, je voudrais vous présenter mon… enfin notre… Cousin. Osfrid de Courcy.
Osfrid, voici mon filleule, Meleagre d’Aeden et ma… notre cousine, Kathryn.

Et, là, une énorme envie de les plantés là tout les trois et de se sauver en courant. C’était possible ? Aller…. Chiche ?
Sourire malicieux au coin des lèvres, Adeline se recula de quelque pas profitant de voir Arthéos la rejoindre et…. Laissa les deux « cousin » faire connaissance.

-Arthéos… murmura-t-elle, comme pour s’excuser de l’affront que venez de lui faire Osfrid. Jamais elle ne l’aurait traité de la sorte, elle ! Elle ne manquerait d’ailleurs pas d’aller le trouver une fois la cérémonie terminé pour qu’il cesse ses grands airs envers son valet.
Un léger sourire se dessina sur son visage en entendant le jeune homme la complimenter… Il y avait tellement longtemps qu’on ne lui avait dit tel… sottise. Mais qu’importe.

-Ne soyez pas trop flatteur Artheos ou je risquerais de devenir aussi… prétentieuse que mon cousin.
Mais dites-moi ? N’avez-vous pas vu les enfants ? Lui demanda-t-elle a voix basse, en aparté.

Rester là, c'est ce qu'elle fait, bras croisés, sourcils froncés, moue colérique. S'il y a bien une chose qu'elle déteste par dessus tout c'est être forcée à faire ce dont elle n'a pas l'envie. La bataille est engagée face à sa nourrice. Bataille qu'elle sait perdu d'avance, mais au moins elle n'aura pas pliée au premier coup porté. Elle sait pertinemment que les choses ne se passent pas comme ça, que si Carenza n'obtient pas ce qu'elle désire, elle fera forcément intervenir Maman. Voilà qui serait peut-être bien là l'occasion qu'elle s'intéresse un tantinet à elle. Aurait-elle pu taper du pied, se jeter par terre pour s'y rouler et taper de ses petits poings au sol en hurlant de toutes ses forces pour attirer l'attention sur elle, qu'elle l'aurait fait. Mais là n'est pas dans sa nature. Ou pas encore du moins. Capricieuse elle se montre, mais à demi-mesure.

L'idée qui crapahute dans sa tête est oubliée lorsqu'une nouvelle fois la voix de sa Nourrice retentit.

-Ne faites pas votre tête de mule et venez donc. Puisque vous êtes si curieuse... pourquoi ne pas venir voir de quoi il en retourne en rejoignant votre mère et ses invités ?

- Parc'que !

"Parc'que " Vague mot qui avait la prétention de pouvoir évoquer tout un tas de raisons éventuelles qui seraient bien trop longues à argumenter... Seule réponse qu'elle eut su trouver. Pas qu'elle n'eut rien d'autre à dire, mais simplement qu'elle n'aurait pu admettre vouloir le faire afin de pouvoir assouvir la curiosité qui la rongeait.

Son regard rivé sur la silhouette qui se dressait devant la porte de sa chambre, elle sursauta en voyant la porte s'ouvrir. Maman ? Non ! Soupir de soulagement qui s'échappe d'entre ses lèvres. Il n'est personne d'autre qu'Erwan. D'ailleurs qui d'autre que lui pour s'immiscer dans ses appartements sans être invité, ou sans avoir fait connaître son intention d'y entrer. Telle une tornade, le frangin la saisissait déjà par la main comme s'il eut été de connivence avec Carenza tiens. Peut-être même qu'elle lui avait dit ce qu'était ce secret qu'elle tenait bien gardé.

-"J'suis sûre que toi tu sais qu'est ce qui s'passe, mais que tu veux rien m'dire ! Pourquoi que on veut rien m'dire d'abord ? C'est parce que j'suis crop p'tite ? Parce que j'suis plus un bébé hein ! Même que j'ai 5 ans ! "

Hier, aujourd'hui, demain... elle ne savait plus très bien. Mais c'était sans importance. Elle n'était pas à quelques jours prêt pour clamer haut et fort que 5 ans c'était pas rien.
Pestant après son frère mais sans véhémence pour autant, elle se laissa donc entraîner. Sans doute était-il le seul d'ailleurs qui puisse la faire quitter sa chambre. Et cela parce qu'il était sans doute le seul pour qui les liens affectifs n'avaient pas étaient en proie à la séparation. Pourquoi ? Simplement que contrairement au fait qu'elle est besoin de se sentir proche de sa mère pour voir qu'elle l'aimait, il n'en était rien avec son frère. Comme des aimant, ils se repoussaient autant qu'ils se soudaient et ne doutait jamais de l'amour qui les liaient.

Au bout de quelques minutes, Carenza sur leurs talons, ils arrivèrent au rez de chaussée, et passèrent la porte du salon. Pas de chance pour le Cousin Vilain - pas qu'elle le pensait, mais c'était là les bruits qui couraient au domaine qu'il l'était - à son passage à ses côtés, elle ne manqua pas le bousculer sans prendre la peine de se retourner sur lui et de s'excuser. C'était de toute façon pas de sa faute ! Ce n'était pas elle qui maîtrisait ses pas, mais Erwan qui ne la lâchait pas.

Arrivée devant Maman, la course cesse, le regard court la salle pour voir qui est là. Kathryn, Maleagre,... lui c'est assuré, elle l'aime pas pour cause qu'il essaie d' insinuer dans la tête de son frère toutes sortes d'idées pour qu'il puisse se débarrasser d'elle. Non ! Non ! Non ! Elle est loin d'avoir oubliée. Et forcément il y a Erwann bis. Heureusement qu'elle n'a pas fait l'erreur de descendre avec elle sa poupée, où il aurait encore chercher la démembrer. Allez savoir pourquoi les garçons ça n'aime pas les poupées ?

Dernier soupir mêlé à son essoufflement. Les yeux se figent sur Artheos et Maman. Et maintenant ? Allait-elle en savoir plus sur ce qu'il se passait ?

Et une hypothèse qui tombe à l'eau...une!
Vu l'empressement de sa cousine, Kathryn y a cru quelques instants, comme si celle-ci ne voulait pas que l'on dévoile les choses sans elle, mais non...elle murmure quelques mots et repart, laissant la blonde surprise.
C'est donc également son cousin...

A peine le temps de digérer la nouvelle qu'elle discerne déjà un premier point commun. L'usage des mots « très chère » teintée d'une ironie un brin condescendante. Certes elle l'utilisait aussi de temps à autre envers Mel, mais ce n'était pas pareil, déjà parce qu'elle l'aimait et puis lui le méritait vraiment, ce qui n'était pas le cas d'Adeline...Son regard s'égare un instant sur son compagnon. Pour une fois l'assemblée n'est pas à dominante féminine, ce qui devrait normalement le réduire...mais elle n'était pas persuadée qu'il gagne au change.
Revenant au cousin nordique, elle poursuit son réquisitoire mental, et les différences les distinguant dans leurs usage du « très cher(e) ».
Elle évitait de formuler ces petites réflexions en public, à plus forte mesure devant des invités, surtout quand la personne visée était l'hôtesse et lui seulement le convive.
Alors l'impression négative du départ se trouve confortée, et en partie pour composer la différence de taille, en parti par fierté elle hausse le menton, plantant ses yeux gris dans ceux de son nouveau cousin.

Ma mère était Ermeline de Courcy.
Et comme celle-ci était partie fort jeune de part les mers pour épouser un hobereau écossais, Kathryn doutait que le nom évoque grand chose à son cousin. Mais c'était le cadet de ses soucis.
Elle ne lui retourne pas la question, non pas qu'elle soit malade, mais sa curiosité n'a pas à être rassasiée, elle pense déjà connaître la réponse. Il faut dire qu'avec Adeline elles ont attentivement examiné les parchemins familiaux, à la recherche de renseignements sur leurs parents et aïeux, et qu'à force de patiente quelques pièces se sont ré-assemblées. S'il était bien leur cousin à toute les deux il ne pouvait donc qu'être le fils d'Eudes...le jeune frère de sa mère et benjamin de la fratrie.

Un sourire poli pour atténuer sècheresse de la réponse mais qui n'atteint pas ses yeux.
L'arrivée d'Erwan et de Briana fournit une échappatoire des plus agréables, et un prétexte pour revenir auprès d'Adeline et lui glisser discrètement à l'oreille.
Dis-moi que ce n'est pas pour nous le présenter que tu nous as fait venir...

Briana, Erwan! Comment allez-vous? Vous avez encore grandi!
Bises pour l'ainé, elle se baisse pour saluer la cadette tout en proférant des généralités, alors que l'esprit encore occupé par ce nouveau cousin, elle jette de fréquents regards en sa direction.

La réponse d’Artheos la fit sourire légèrement, le regard posé sur son prétendu cousin. Il n’avait peut être pas tord oui, hautain était le mot qui lui allait le mieux. Un peu comme l’était Fils a l’époque où elle l’avait connu les première fois. Un petit maire imbu de lui même… Ce devait être une marque de fabrique de Courcyenne sans doute mais celui là gagnait la palme d’or ! Et dire qu’elle allait devoir le supporter encore un moment. Enfin…. Peut être que ce séjour forcé serait quelque peu adoucit par la spontanéité et l’innocence de ses adorable bambin.

Bambins qui arrivèrent tout juste, a point nommé avec leur énergie débordante et juste dans les pattes du fameux cousin. Bénit soit ces petits anges…
Sourire au coin des lèvres, Adeline lança un petit regard vers son valet amusé, avant d’entendre les quelques mots de Kate auquel elle répondit aussitôt :
Non rassures toi, ce n’est pas uniquement pour te le présenter que vous êtes venu… Mais… il est là, et nous allons devoir faire avec… Pour une fois, j’espère que les enfants seront… comme d’habitude !

Un sourire mutin au coin des lèvres, mine de rien, même si derrière ce regard si calme et si poser le cerveau de la Baronne était en parfaite ébullition, imaginant déjà leur adorable bambin mener la vie dur au cousin Osfrid. Oui… Charmant tableau que d’imaginer une bagarre de nourriture, une attaque en règles des minis chevaliers chassant le dragon. A D O R A B L E S !

Voyant sa petite princesse s’arrêter pile devant ses jambes et la regarder avec ses petits yeux boudeurs et curieux, Adeline se baissa à sa hauteur pour l’embrasser et la serrer dans ses bras. Retrouvant ainsi l’espace de quelque minute, la douceur et la chaleur de sa petite fille oubliant les tensions du moment.

-Damoiselle de Courcy, est ce ainsi que l’on dit bonjour a nos invités ? Déclara-t-elle ensuite en se redressant et tournant la petite vers le reste des convives. Allez faire comme votre frère et dites bonjour a tout le monde je vous pris.

Fallait bien paraitre un chouilla bien élevé devant le cousin barbare qui ne connaissait rien aux enfants et dont elle était bien décider à lui inculquer les valeurs familiales. Après tout, puisqu’il voulait rester ici quelque temps, il allait bien devoir s’habituer à supporter d’entendre galoper les petits pieds dans les couloirs du château.

Laissant faire sa fille et son fils, elle regarda à nouveau son cousin, sourire narquois aux lèvres. Il avait décidé de bouffer de la cousine, pas de chance pour lui, elles étaient deux !

-Voyez mon cousin, vous vouliez revoir votre famille, vous êtes ainsi gâter. Rien de mieux qu’une petite réunion familiale pour ce faire. Et peut être est ce aussi le moyen de nous montrer que vous savez être… sociable.

Et toc dans les dents ! Fallait pas la chercher la cousine.
Satisfaite de sa réponse elle se tourna vers Mel et Kate et leur montra le buffet de la main.

-Nous attendons encore quelques invités qui ne devrait plus tarder, après quoi je vous expliquerais les raisons de cette réception, mais… voulez vous prendre un petit verre en attendant ?
*Regard vers Osfrid* Mon cousin, je vous sers un verre de notre production de calva ?

Et pendant tout ce temps, l'Orival restait silencieux... Un cousin de plus dans la famille de Courcy ? Le premier qu'il rencontrait d'ailleurs...
Antipathique vous avez dit ? Peut-être... Hautain certainement, mais on était en Normandie, et il connaissait bien pire que cet homme.
Il s'avança donc à la suite de Kathryn, mais lui avait le sourire. Après tout, c'était de son côté à elle, alors lui n'allait pas se monter le chou.

Seulement l'autre semblait s'intéresser plus à sa nouvelle cousine...
Si tout le monde se découvrait des parents dans le coin, ça pouvait se comprendre...

L'arrivée des deux marmots fut l'occasion pour le jeune homme d'attraper son fils au passage, qui n'avait pas manqué de reconnaître de potentiels amis de jeu.
Sauf que... Fallait bien se tenir aujourd'hui.
Arrête donc de gigoter comme un beau diable...

Toujours avec le nain dans les bras, il gratifia Erwan et Briana d'un large sourire.
Et bien Briana, pourquoi donc cette moue boudeuse ?
La petite semblait quelque peu perdue... A n'y rien comprendre cette réception, ça c'était certain !
Mais le secret en valait largement la peine.

Son regard se posa sur Adeline lorsque cette dernière leur proposa un petit remontant.
Ce n'est pas de refus, je te remercie.
Et mon voyage s'est bien passé... Même s'il aurait largement préféré ne pas avoir à faire demi-tour lorsque tout serait terminé ici...

Un petit sourire de la Baronne aux paroles de Perrine. Forcement qu’elle ne devait pas le connaitre son cousin, elle-même l’ignorait jusqu’à il y a peu tout comme elle ignorait sa cousine et surement que d’autre petit de Courcy devait être dans le royaume. Manquerait plus que ce soit un second « Osfrid » et la pauvre Adeline irait se terrer au fin fond de son château a moins de se transformer en meurtrière…

-M’enfin Perrine, toutes les Portes de la diplomatie sont ouvertes hormis peut être celle de ma cave… Mais il est vrai que je vais de découverte en découverte concernant cette famille. D’abord Kate, maintenant Osfrid, c’est d’ailleurs pour cela que je vous ai fait venir n’est ce pas ? Grand clin d’œil exagérer et absolument pas voyant espérant ne pas révéler tout de suite la venue exact de la venue de Normandie
Elle lança un regard innocent vers Kate qui s’était mise a faire le service aux enfants. Elle ne semblait pas avoir compris, profitons-en.

Les verres remplis et distribué, Adeline regarde chacune des personnes présentes autour d’elle. Les enfants semblent bien sage et disposé à faire que cette « fête » se déroule sans encombre, le cousin barbare semble s’être enfin calmé, peut être sous l’effet de l’alcool, Normandie est la, les Aeden-Brehnian aussi ce qui veut dire que…. Quand faut y aller, faut y aller !
Et posant son verre sur le buffet la jeune Baronne s’apprêta à ouvrir la bouche pour invité tout le monde a débuté cette cérémonie quand la porte s’ouvrit dans un petit bruit. Raté pour la discrétion !

Elle ne put s’empêcher de sourire en voyant le vicomte arrivé même si le temps suivant, une vague de panique s’empara d’elle avec une question des plus existentiels…. Comment réagir ? Courir l’embrasser le prendre par la main et le présenter au risque de voir les regards inquisiteur des cousins… Ou faire comme si de rien était, en toute discrétion comme ils l’avaient toujours fait jusqu’à maintenant et laissez le temps…. Parler de lui-même ?
Euh…. That is the question ?!
Et voila que pour couronner le tout la jeune femme se mettait a rougir pour un rien. Adeline toussota pour masquer sa gêne avant d’aller a l’encontre du vicomte.

-Vicomte, quel plaisir de vous revoir ! Comment vous portez vous ? Vous arrivez juste à temps pour la petite fête.
Quelque pas plus loin, tout proche du petit attroupement près du buffet.

-Leda, je pense que tu connais déjà Kathryn et Meleagre ainsi que Normandie. Et voici mon… *Cousin, oui, oui, faut le dire, c’est ton cousin !* cousin, Osfrid de Courcy.

Voilà, les présentations sont faites, viendrez maintenant surement les questions et le regard inquisiteur de son cousin. C’était de toute façon une certitude il était revenu rien que pour la contrarié et voila qu’elle venait de lui donner sur un plateau d’argent une occasion en or… A moins qu’elle ne puisse faire diversion ? Oui voilà, passez vite a autre chose !

-Un verre vicomte ? Avant que nous ne passions au but réel de cette petite fête.

Un sourire de circonstance avant de se tourner doucement vers Arthéos non loin et de lui chuchoter quelque mot à l’oreille.
-Arthéos, gardez un œil sur le « cousin », on ne sait jamais…